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Melon
Melon : Intérêt nutritionnel

Fruit de l’été par excellence, le melon se situe parmi les fruits moyennement

énergétiques : il apporte environ 48 kcalories aux 100 g soit 200 kJ. Sa teneur en sucres est en effet comparable à celle de la plupart des fruits frais (10 à 12 %). Il constitue une excellente source de provitamine A (ou carotène), dont il assure un apport de sécurité : on couvre la moitié du besoin quotidien avec une portion de 100 g de melon ! Il fournit également une quantité appréciable de vitamine C (25 mg aux 100 g en moyenne), ainsi que de nombreux minéraux.

Consommé en hors-d’oeuvre, il possède des vertus apéritives, et en dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste. C’est aussi le fruit de l’élimination, puisque ses fibres favorisent un bon transit intestinal, tandis que sa richesse en potassium et en eau facilitent la diurèse.

Melon : Son histoire

On le pense originaire de l’Inde, ou des déserts iraniens, voire africains... Le melon, en tous cas, était déjà cultivé en Egypte cinq siècles avant notre ère. Il franchira la Méditerranée pour parvenir en Grèce, puis à Rome, vers le 1er siècle.

Chez les Anciens, le melon, petit et sans doute assez peu sucré, se dégustait poivré et vinaigré, relevé de garum, ainsi qu’une salade. Au fil des siècles, il acquiert volume, parfum et saveur sucrée. Il cesse alors d’être considéré comme un légume, et prend la place d’un fruit.

A la Renaissance, des moines le cultivent pour les Papes, dans leur résidence d’été de Cantaluppo, près de Rome... d’où le nom de

« cantaloup » donné à ce type de melon que nous connaissons bien, rond à la chair orangée, si savoureuse.

Dès la fin du XVIe siècle, le melon est largement

cultivé dans le Midi de la France. On en connaît plusieurs espèces, aux noms évocateurs : turquin, morin, barbarin, sucrin, citrolin, muscadin... On en produit ensuite en Anjou et en Touraine, pour approvisionner les marchés de Paris et la Cour. Il n’arrivera que plus tard en Charente, où il connaîtra un

succès durable.

Melon : Sa production

Le melon appartient, comme le concombre, la courge ou la pastèque, à la famille des cucurbitacées.

Le catalogue français en renferme près de 70 variétés, avec deux grands types principaux :

Le melon charentais (ou cantaloup). Il est majoritaire en France, avec plus de 80 % de la production.

De forme ronde, il possède une écorce lisse de couleur vert pâle, et marquée de côtes caractéristiques, séparées par des sillons vert foncé. Sa chair orangée, sucrée, parfumée et très savoureuse fait sa réputation.

Fragile, il ne se garde que quelques jours.

Le melon de type brodé . Il se caractérise par une écorce couverte de dessins liégeux, rappelant une broderie. Sa chair orangée, sucrée, est plus ferme et un peu moins parfumée que celle du melon charentais ; il est plus résistant au transport.

Melon : A savoir

Le sucre du melon  : Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12 %). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9 %, il est jugé de qualité gustative médiocre.

La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal, du degré d’ensoleillement, de la maîtrise de l’irrigation et bien entendu du moment de la cueillette : un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais « à point ». Actuellement, il existe deux systèmes permettant de tester les melons, et de doser automatiquement leur taux de sucre : selon les cas, on prélève un minuscule fragment du fruit, ou même simplement une « goutte » de pulpe ; soit tous les melons sont contrôlés, soit on ne teste qu’un échantillonnage représentatif de chaque récolte. Beaucoup de grandes surfaces ne se fournissent plus qu’auprès de producteurs dont les melons sont ainsi contrôlés, ce qui permet aux consommateurs d’avoir la garantie d’acheter des melons suffisamment sucrés.

Bien acheter le melon  : Pas facile, le choix d’un melon ! Et surtout en fin de saison, il arrive que le meilleur côtoie le... moins bon.

Certains melons possèdent une petite étiquette

« teneur en sucre contrôlée » (ou l’équivalent). Dans tous les cas, un bon melon est lourd, avec une consistance encore un peu ferme (surtout jamais molle !), et son arôme est bien développé.

Il reste difficile d’établir une relation sans faille entre l’aspect extérieur du melon et sa qualité gustative... L’odeur et le poids, restent de bons critères d’évaluation, autant que l’oeil expert de certains vendeurs.

L’huile de graines de melon  : On peut extraire une huile comestible des graines de melon, dont les

propriétés seraient pectorales et calmantes.

Melon : Résumé

Rafraîchissant et désaltérant, le melon se caractérise par une grande richesse en provitamine A(carotène), un apport appréciable de vitamine C et une valeur énergétique modérée (48 kcalories, soit 200 kJ aux 100 g).

Ses fibres lui confèrent des propriétés légèrement laxatives.

On évitera de le consommer glacé, ou accompagné de grandes quantités de boisson, pour une meilleure tolérance intestinale.

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  • Je suis cuisinier de métier, j'adore la patisserie et le poisson. J'ai eu un restaurant il y a quelque années mais malheureusement je n'ai pas pu continuer ma passion c'est pour cela que j'ai crée ce blog.
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